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    صناعة الزجاج Industrie du verre

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    مُساهمة من طرف Admin الثلاثاء يناير 05, 2010 8:24 am

    particulièrement la production du verre plat.‎

    :Description du procédé et du verre plat ‎
    Procédés et caractéristiques de fabrication du verre plat ‎:
    Il
    existe différentes sortes de verre plat : le verre « float » ou verre
    flotté, le verre à vitre, le verre ‎imprimé et armé, le verre spécial
    pour des applications particulières. Alors que le verre à vitre,
    ‎produit suivant des technologies traditionnelles, telles que les
    procédés Colburn, Fourcault et ‎Pittsburgh, peut être considéré comme
    faisant partie de l’histoire du verre, d’autres verres imprimés ‎et
    spéciaux sont produits essentiellement par laminage pour des marchés
    particuliers assez limités. ‎De nos jours, plus de 80 % du verre plat
    produit dans le monde est du verre de type « float ».‎


    En
    fait, le terme « float » se réfère en même temps à la technologie la
    plus récente pour produire du ‎verre plat avec un certain niveau de
    qualité. Ce procédé consiste à verser le verre en fusion sur une
    ‎couche de métal liquide, puis à le refroidir lorsque le verre formé
    est suffisamment stabilisé du ‎point de vue physique et dimensionnel.
    Ce principe a été découvert au milieu du XIXe siècle par ‎Henry
    Bessemer. Différents brevets ont été déposés aux États-Unis lorsque
    certains verriers, comme ‎PPG ont commencé à expérimenter le procédé «
    float », mais la découverte capitale dans la ‎technologie du verre «
    float » a été faite par PILKINGTON BROTHERS (PB) dans les années
    ‎‎1950. À partir d’un objectif clair et bien défini, celui de polir
    naturellement le verre laminé sur une ‎couche de métal, évitant ainsi
    les opérations de meulage et de polissage, ils ont pu mettre au point
    le ‎premier procédé de fabrication de verre « float » commercialement
    réussi. Sept années d’efforts ‎intensifs et de dépenses considérables
    ont été nécessaires pour la mise au point.‎
    À présent la technologie « float » est utilisée pour la production de verre plat dans différentes ‎applications :‎
    • bâtiment et architecture,‎
    • automobile,‎
    • vitrage,‎
    • miroiterie,‎
    avec
    différents niveaux de qualité dans une large gamme d’épaisseurs allant
    de 2 à 12 mm en ‎restant dans le domaine standard. L’ensemble de ces
    qualités et les caractéristiques dimensionnelles ‎et physiques
    correspondantes sont détaillées dans deux documents de référence : la
    spécification ‎standard US pour verre plat C-1036-691 et la norme
    française / européenne NF-EN 572-2.‎
    Le procédé « Float » ‎
    Dans
    le procédé « float » inventé par Sir Alastair Pilkington en 1952, un
    mélange de matières ‎premières est chargé en continu dans le four de
    fusion. À la sortie du four le verre forme un ruban ‎flottant à la
    surface de l’étain fondu. La surface de l’étain fondu est extrêmement
    lisse, donnant au ‎verre une planéité de surface parfaite. Le ruban de
    verre est ensuite lentement refroidi jusqu’à ‎complet durcissement et
    recuit. Le ruban ainsi obtenu est d’épaisseur régulière et présente des
    ‎surfaces parfaitement polies. Le ruban est ensuite découpé en plaques
    pour livraison.‎
    Ce procédé, que BSN utilisait en France, donnait
    des carreaux de verre si « parfaits » que ce ‎fabricant lança en 1968
    une OPA (ratée) sur son concurrent Saint-Gobain qui ne s’y intéressait
    pas ‎encore. Aujourd’hui, on ne trouve plus sur le marché que des
    vitres en « float-glass » et ce sont ‎paradoxalement les vitres
    imparfaites obtenues par les procédés antérieurs qui semblent en gagner
    ‎un certain charme.‎
    Alimentation en matières premières ‎
    Le
    mélange de matières premières est pesé électroniquement avec une
    précision de 0,1%, puis ‎mélangé et humidifié. Il forme un mélange
    vitrifiable auquel on ajoute du calcin avant de le charger ‎directement
    dans le four de fusion. L’ajout de calcin permet d’abaisser la
    température de fusion du ‎mélange.‎
    Traitement du sable ‎
    Ce
    poste en option peut être nécessaire en fonction des caractéristiques
    réelles des matières ‎premières disponibles dans l’usine.‎
    Il
    comprendrait différentes fonctions comme le broyage, le traitement, le
    séchage, la séparation ‎magnétique et l’homogénéisation du sable.‎
    Dans
    tous les cas, l’installation de traitement de sable doit être définie
    après analyse du sable et des ‎matières premières disponibles pour le
    projet.‎
    Préparation de la composition ‎
    Ce système concerne les
    matières premières déjà traitées et est équipé d’installations de
    levage, ‎pesage et mélange. L’extraction des poussières est située à
    l’endroit où la poussière est ‎habituellement produite. Des balances
    électroniques avec différentes échelles sont adaptées en ‎fonction des
    quantités nécessaires de matières premières, de calcin de l’usine ou
    extérieur. L’atelier ‎de composition est prévu pour fonctionner 24
    heures sur 24. Il est cependant dimensionné pour ‎produire la quantité
    de batch nécessaire en 16 heures, afin de permettre les opérations de
    ‎maintenance. Les installations pour le déchargement des matières
    premières traitées seront prévues ‎pour des engins à benne basculante.
    Des alimentations séparées seront prévues pour (a) le sable, (b) ‎la
    soude, (c) la dolomie et le calcaire pour empêcher que les matières
    premières ne se contaminent ‎entre elles. Les matières premières seront
    stockées dans les silos de l’atelier de composition et des
    ‎installations de stockage. Les silos de l’atelier de composition sont
    prévus pour une capacité de ‎fonctionnement de 72 heures minimum avec
    un stockage complémentaire au sol d’un mois pour la ‎soude, le sulfate
    et les autres matériaux.‎
    Transport de la composition ‎
    Un système approprié sera utilisé pour le transport et le mélange des matériaux.‎
    Le four de fusion ‎
    Construit
    en briques réfractaires, un four type contient jusqu’à 2000 tonnes de
    verre fondu à ‎‎1550°C. La température est contrôllée en permanence. Un
    des systèmes les plus employés à ce jour ‎est le pyromètre. Exemple
    d’installation.‎

    La fusion du verre pour la ligne « float » sera assurée par un four à régénérateurs à brûleurs ‎transversaux.‎
    Le
    verre fondu est affiné et homogénéisé. Le verre est ensuite conditionné
    à température contrôlée ‎avant d’arriver au bain d’étain. Pour assurer
    un bon fonctionnement, le four est équipé de dispositifs ‎automatiques
    de mesure, enregistrement et régulation de pression et de niveau de
    verre, d’un ‎système de minuterie et d’inversion automatique de flamme,
    d’instruments de mesure, ‎enregistrement et régulation de température
    en différents endroits du four et d’un dispositif de ‎régulation de
    pression de gaz naturel, etc.‎
    Les fumées sont évacuées par tirage
    naturel par une cheminée. Pour protéger l’environnement, les ‎fumées
    passeront par un équipement de dépollution à tirage forcé conçu en
    fonction de la ‎réglementation locale.‎
    Bain d’étain ‎
    Le verre
    affiné arrive du four par le canal et il est déversé sur l’étain fondu
    dans le bain « float » à ‎une température variant de 1100°C pour du
    verre clair à plus de 1170°C pour du verre teinté. Le ‎débit est régulé
    automatiquement de manière à maintenir la largeur et l’épaisseur du
    ruban. Le bain ‎‎« float » est chauffé électriquement.‎
    Le verre
    flotte sur un bain d’étain fondu. Des rouleaux dentés, appelés «
    top-rollers », accrochent le ‎verre encore liquide sur les rives du
    ruban et font avancer le verre. L’épaisseur naturelle du verre qui
    ‎s’étale sur une table est de 5 à 6 mm. Si l’on veut obtenir un ruban
    d’une épaisseur inférieure à 5 ‎mm, on étire le verre et les
    top-rollers ont un angle , dit « positif ». Si l’on veut une épaisseur
    ‎supérieure à 5 mm, et ce jusqu’à 12 mm, on repousse le verre et les
    top-rollers ont un angle dit ‎‎« négatif ». Plus on s’écarte des 5 mm
    d’épaisseur, plus il faut ajouter de top-rollers pour donner
    ‎l’épaisseur souhaitée. Certains bains d’étain possèdent plus de 20
    top-rollers pour faire du verre de ‎‎0,5 mm d’épaisseur.‎
    La
    première usine Float française a été construite par BSN en 1966 à
    Boussois près de Maubeuge ‎‎(59). Plusieurs améliorations ont eu lieu
    au cours de réparations à froid tous les 7 à 10 ans depuis ‎‎1966.
    Cette ligne de fabrication fonctionne toujours et appartient
    aujourd’hui à Glaverbel, une ‎société belge, filiale du groupe japonais
    Asahi Glass.‎
    Étenderie ‎
    Pour relâcher les contraintes
    physiques, le ruban est soumis à un traitement thermique dans un long
    ‎four de recuisson appelé étenderie. Les températures sont étroitement
    contrôlées dans le sens ‎longitudinal et transversal du ruban.‎
    L’étenderie
    sert à recuire et à refroidir le verre. L’étenderie fermée est en
    construction métallique, ‎elle refroidit le verre par rayonnement et le
    recuit selon les exigences de la spécification de ‎production.‎
    Après
    recuisson, le verre est refroidi rapidement de manière contrôlée par un
    refroidissement adapté ‎et un système de chauffage. Le verre sera
    transporté dans l’étenderie sur un convoyeur à rouleaux ‎dont
    l’écartement permet le supportage du ruban en toute sécurité. La
    commande est transmise ‎mécaniquement aux rouleaux par le système
    d’entraînement.‎
    Un système d’entraînement de secours doit être
    disponible pour prendre le relais en cas de panne ‎électrique ou
    mécanique du système de commande. Tous les rouleaux sont démontables
    pendant le ‎fonctionnement. Pour assurer un fonctionnement non-stop des
    rouleaux, une commande de secours ‎basse vitesse (pony) doit aussi être
    intégrée au système de commande de l’étenderie de même que le
    ‎dispositif pour faire fonctionner l’entraînement à la main.‎
    Salle de commande [‎
    La salle de commande permet de surveiller et de réguler tous les paramètres du four de fusion et du ‎‎« float ».‎
    Un
    système de commande moderne est prévu pour le procédé de verre « float
    ». Il comprendra des ‎systèmes automatisés et des commandes numériques
    pour l’atelier de composition, le four de ‎fusion, le bain « float »,
    l’étenderie et les utilités. Le fonctionnement de l’installation sera
    ‎commandé à partir de la salle de commande centrale qui est située à
    proximité du four. Pour le ‎fonctionnement de secours, les essais et
    l’entretien, chaque machine sera équipée de ses propres ‎commandes
    locales.‎
    Découpe ‎
    Sous contrôle permanent (épaisseur, qualité
    optique, défauts, etc.), le verre est découpé en plaques ‎de 6000 x
    3210 mm pour le standard « bâtiment » et autres sous-dimensions.‎
    L’équipement
    du verre froid comprend des convoyeurs à rouleaux, des systèmes de
    découpe ‎longitudinaux et transversaux avec rompage,, une machine de
    découpe des rives, un convoyeur à ‎rouleaux basculants, un dispositif
    d’évacuation du calcin, des dispositifs de séparation des plaques, ‎des
    empileurs pour les petites et moyennes dimensions, etc.‎
    La vitesse
    des convoyeurs à rouleaux ainsi que la coordination des dispositifs de
    découpe, des ‎dispositifs de rompage et de séparation doivent être
    contrôlée à partir de la salle de commande ‎principale.‎
    Des
    panneaux locaux sont installés à proximité des machines pour le
    fonctionnement en manuel en ‎cas de besoin. Les plaques sont découpées
    à partir d’un ruban continu de verre float.‎
    Système de retour du calcin ‎
    Le
    calcin sera récupéré sur la ligne de découpe automatiquement, broyé et
    acheminé vers le ‎stockage tampon ou le parc de stockage.‎
    Système de manutention avec dispositif de levage ‎
    Ce système permet d’empiler les plaques de verre automatiquement sur des chevalets pour stockage ‎et expédition.‎
    Livraison du verre ‎
    Une
    remorque de conception spéciale munie de suspensions adaptées reçoit le
    chevalet chargé de ‎plaques de verre (20 tonnes). L’ensemble est
    maintenu en position par des bras articulés ou des ‎coussins d’air.‎
    Le
    magasin est prévu pour le stockage d’environ 2 mois de production, et
    avec les surfaces ‎nécessaires pour la manutention et l’expédition du
    verre. Il est équipé d’étagères et de racks en ‎quantité suffisante et
    des moyens nécessaires pour la manutention et le chargement sur camion
    de ‎paquets de verre et de caissons.‎
    Autres industries verrières ‎
    Outre le verre plat qui représente le tonnage le plus important, l’industrie du verre comprend aussi :‎
    • le verre moulé, qui sert notamment aux bouteilles ;‎
    • le verre étiré.‎
    Ces
    techniques servent à réaliser différents types d’emballages en verre
    (bouteilles, flacons, ‎ampoules pharmaceutiques) ainsi que de la
    verrerie de laboratoire.
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